Rythmes scolaires à Compiègne : communiqué de Philippe Marini

A la suite de la décision du Tribunal administratif du Val d’Oise, retrouvez ci-dessous, le communiqué de presse de Philippe Marini, Sénateur-Maire, sur les rythmes scolaires à Compiègne.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

DU SÉNATEUR MAIRE DE COMPIEGNE

« Compte tenu de la décision du Tribunal Administratif du Val d’Oise, saisi en référé par le Représentant de l’État, à l’encontre de délibérations de certaines communes de la région parisienne, au sujet de la réforme des rythmes scolaires, la Juridiction Administrative vient de confirmer que le Directeur Académique des services de l’Éducation Nationale était seul compétent pour organiser la répartition du temps scolaire.

Par conséquent, la Ville de COMPIEGNE appliquera, dès la rentrée de septembre 2014, les horaires qui lui sont imposés par l’État.

L’organisation suivante sera mise en place pour la rentrée scolaire prochaine :

Heures d’enseignement

–      Lundi, mardi, jeudi et vendredi : de 8 h 30 à 11 h 30 et de 13 h 30
à 15 h 45 ;

–      Le mercredi : de 8 h 30 à 11 h 30 ;

Les enfants pourront être accueillis, après la classe, pour le temps périscolaire, jusqu’à 16 h 30. Cette garderie sera payante dans les conditions habituelles.

Il n’y aura pas de cantine le mercredi, sauf pour les enfants inscrits dans les centres de loisirs de la ville.

                                             

                                                                                                                             Philippe MARINI

A titre personnel, je rappelle que cette réforme n’a été réclamée par personne : ni la communauté éducative, ni les parents d’élèves, ni les communes. Qu’elle a été imposée sans concertation et qu’elle n’est pas financée. Elle est tout simplement le reflet d’un pouvoir socialiste déconnecté de la base  et des préoccupations des Français et des collectivités locales.

Les familles et les communes paient l’entêtement du ministre de l’Education et de François Hollande, tant à cours d’arguments, qu’ils sont contraints de passer par la case judiciaire et d’utiliser la force pour imposer une réforme que personne ne veut. Peut-être devraient-il se remettre en question après les débâcles électorales qu’ils ont essuyées.

Cependant, la Ville de Compiègne, légaliste, appliquera les horaires d’ouverture de classe imposés par l’Etat.